C’est une question légitime et, avouons-le, très préoccupante. Certains diront que les générations passées se plaignaient souvent « des temps qui courent », avec une certaine nostalgie d’antan, l’époque où tout allait mieux. Certes il existe une forme d’évolution de la société qui apporte son lot de changements pas toujours bienvenus ou bien accueillis, cela fait partie du développement. Mais l’évolution de notre société moderne et matérialiste, si on peut l’appeler évolution, a été fulgurante durant ce dernier siècle, non sans dommages collatéraux.
Force est de constater qu’il ne s’agit plus aujourd’hui d’un débat, mais bien d’une réalité : les révolutions industrielle et technologique ont profondément affecté notre environnement qui est devenu relativement toxique. Mais n’exagérons pas : le monde entier n’est pas forcément toxique, mais il est vrai que presque partout dans notre monde occidental et capitaliste, les toxines sont omniprésentes.
En tant que citoyen de notre planète, il est primordial de le reconnaître. Pour notre santé et notre équilibre, sachons identifier ces matières toxiques et les éviter ou les éliminer, voire agir sur le plan politique pour en diminuer l’impact sur nos vies et sur la planète. J’estime que l’affirmation « le monde est toxique » est une exagération, dans le sens où on peut faire des choix non toxiques. Prenons conscience de leur existence. Nous avons tous la possibilité, par des choix intelligents et par une consommation consciente, d’éviter la multitude de produits industriels qui polluent notre planète et intoxiquent nos corps.
Les produits chimiques ont littéralement envahi nos modes de vie, dans nos moyens de transport, nos produits de nettoyage et de soin, nos cosmétiques, etc. Même nos meubles et nos maisons sont truffés de matières chimiques et de synthèse qui nuisent à notre santé (pensez aux retardateurs de flammes présents dans de nombreux canapés qui sont des perturbateurs endocriniens avérés). Inutile de dresser ici la liste des plastiques, formaldéhydes et pesticides, insecticides, fongicides, antiseptiques et antibiotiques, et j’en passe, qui déséquilibrent les espèces vivantes. Nous y sommes pour la plupart confrontés à longueur de journée.
Si on y ajoute l’alimentation moderne ultra raffinée, riche en conservateurs, colorants et arômes artificiels, exhausteurs de goûts et autres substances synthétiques visant à soi-disant améliorer les goûts et les textures, mais surtout à réduire les coûts et allonger la durée de vie des produits industriels pour augmenter les gains financiers de l’agroalimentaire, alors le niveau et la quantité des toxines auxquelles nous sommes exposés est tout simplement inacceptable.
De nombreuses études scientifiques font état d’un lien avéré entre cette exposition et de nombreuses maladies dégénératives chez l’être humain, et la faune et la flore sont aussi affectés. Ces toxines perturbent le système endocrinien, avec à la clé de nombreux problèmes pour notre santé et notre capacité de reproduction. Le but ici n’est pas de dramatiser mais bien de sensibiliser l’opinion et de prendre conscience, afin de changer nos habitudes de consommation, car c’est bien ici que réside notre vrai pouvoir de consommateur. Celui de consommer autrement.
La première chose à faire est d’arrêter d’ingérer ces toxines le plus souvent possible, au moins quelques semaines par année pour donner l’occasion à notre corps de les éliminer! En effet, le corps possède de nombreux filtres et centres de tri qui lui permettent d’éliminer les matières toxiques. Seulement voilà : lorsque l’entrée de toxines augmente et dépasse la capacité du corps à éliminer, alors il en résulte une surcharge de déchets. Ce n’est qu’en réduisant les entrées et en augmentant les sorties que l’on pourra retrouver un équilibre.
Pour le corps humain, l’expérience nous montre bien que dans des périodes de diète, de cure ou de détox, le corps récupère de l’énergie et ses capacités d’élimination augmentent, permettant de rétablir l’équilibre ou en tous cas de s’en rapprocher.
C’est pourquoi dans notre monde actuel, où il est impossible de tout contrôler et tout éviter, même en devenant un ermite qui vit caché loin de la société, en autosuffisance mais en solitaire, il est recommandé de faire des détox régulièrement si on veut préserver sa santé ou la recouvrir. Ces détox sont des cures spécifiques sur des courtes périodes, qui permettent au corps de récupérer et d’éliminer. A la fin de la cure, on se sent rajeuni, léger, comme si une nouvelle vie s’ouvrait à nous!
Pensez à faire des pauses alimentaires aux deux périodes clés de l’année que sont l’arrivée du printemps, après les excès de l’hiver, et l’arrivée de l’automne, pour compenser les folies de l’été et préparer son corps à mieux résister en hiver. Vous pouvez faire cela à votre propre manière, ou en suivant un cours en ligne tel qu’Easy Détox, la détox facile à suivre à domicile, avec tous les outils et les conseils nécessaires pour la mener avec succès, à votre rythme et selon vos possibilités.
Les inscriptions pour la prochaine édition en groupe sont ouvertes. Pour en savoir plus, rendez-vous sur cette page et ne manquez pas de regarder la vidéo avec des témoignages d’anciens participants qui sont d’ailleurs nombreux à reconduire cette expérience deux fois par année!
Toutefois, la meilleure manière d’intégrer l’expérience de la détox est de participer à une retraite. Après des années de nombreuses demandes, j’ai lancé le programme Immersion Détox, qui est une retraite intime, engagée et très enrichissante dans mon chalet valaisan. A plusieurs reprises par année, je reçois un maximum de 5 personnes qui passeront 7 jours en immersion totale dans un mode de vie sain. Les journées sont rythmées par les méditations et le yoga doux du matin, des repas (vegan) crus et gourmands préparés ensemble, des marches en montagne, des périodes de repos et de massages et un yoga relaxant le soir. Une semaine de rituels bienfaisants pour vous transformer depuis l’intérieur. A ne pas manquer!