La guérison, partie 1: La vérité qui choque!

Depuis de nombreuses années, je suis passionnée par la santé naturelle et la guérison. Je cherche donc à mieux comprendre les causes de la maladie et du mal-être. On sait à présent quels sont les piliers fondamentaux de la pleine santé : l’alimentation, l’exercice, le sommeil, les vitamines, la gestion du stress, et de temps à autre, un contrôle médical pour la prévention. Certes on le sait, mais de nombreuses personnes n’agissent pas dans ce sens.

Mais ce n’est pas tout. Les recherches avancent et certains médecins repentis (ils sont de plus en plus nombreux), se posent des questions très pertinentes. Parmi ceux-ci, la doctoresse et gynécologue Lissa Rankin en Californie a écrit un livre très convaincant, dans lequel elle explique comment et pourquoi la médecine classique a échoué dans sa mission d’assurer la santé. Pour preuve en sont les nombreux patients qui ne trouvent pas de réponse à leur mal-être chronique, malgré avoir presque tout essayé. A l’évidence, pour ce mal il n’existe pas de pilule, d’opération chirurgicale ou de remède miracle.

Lissa Rankin s’en est rendu compte le jour où elle a déménagé en Californie, dans la région du comté de Marin près de San Francisco, où résident le plus grand nombre de férus de santé naturelle de tout le pays (et je m’y rends tout prochainement !). Dans son cabinet elle reçoit des personnes qui devraient être en parfaite santé grâce à leur protocole sans faille : alimentation pure et végane, jus verts, suppléments alimentaires coûteux, personnel trainers, sommeil suffisant, et même le meilleur de la médecine naturelle ! Et pourtant, 90% de ses patients continuent à souffrir de mal-être et de maladies auto-immunes dont aucun traitement ne vient à bout.

Pour Lissa Rankin, c’est un véritable casse-tête. Elle est déjà intimement convaincue que le corps a une capacité innée d’auto-guérison, et qu’il nous envoie sans cesse des messages dans ce sens. Le plus souvent nous les ignorons ou refusons de les entendre. Le déclic, c’est quand elle-même est diagnostiquée avec une maladie auto-immune. Son grand succès, en tous cas vu de l’extérieur, s’écroulait progressivement suite à deux divorces et un sentiment grandissant de désillusion, déconnexion et désenchantement… Une succession d’événements stressants sont survenus en seulement 2 semaines et le château de cartes s’écroule.

Selon ses propres dires :

Quand ta vie s’écroule, soit tu grandis soit c’est une tumeur qui le fait à ta place.

Une réponse a émergé en elle avec force. Elle se demande si la guérison ne serait pas à chercher dans la vie de chacun plutôt que dans les analyses médicales.

Arrête d’agir comme tu penses et commence à faire comme tu ressens!

Aussi elle commence à poser des nouvelles questions à ses patients. Elle complète son questionnaire de prise en charge par des questions introspectives parmi les suivantes :

  • Si vous pouviez enfreindre une règle sans en payer les conséquences, quelle règle serait-ce ?
  • Vous sentez-vous heureux et connecté dans votre relation intime ?
  • Êtes-vous à l’écoute de vos désirs profonds et de votre mission dans la vie ?
  • Votre occupation professionnelle vous permet-elle de vous exprimer et vous épanouir ?
  • Vous sentez-vous entouré et compris ?
  • De quoi votre corps a-t-il besoin afin de guérir ?

Étonnamment, les réponses ne se sont pas fait attendre :

Je devrais …

  • quitter une relation abusive…
  • démissionner d’un travail qui tue mon âme..
  • mettre mon fils en désintoxication…
  • trouver de l’aide pour les soins de ma mère âgée…
  • me mettre à écrire un livre, peindre, chanter…

Alors une conversation s’ensuit qui est encore plus choquante. Quand Lissa demande à ses patients pourquoi ils ne passent pas à l’action, pourquoi ils ne font pas ce dont leur corps et leur cœur auraient besoin pour guérir, beaucoup disent qu’ils préfèrent être malades que de faire cela. Le courage de vivre pleinement leur fait défaut….

On pourrait se demander pourquoi un tel manque de courage ? La peur de l’inconnu, peut-être, la croyance que l’on ne mérite pas d’être comblé, sans doute, ou encore la conviction que la souffrance est normale et inévitable… Oser vivre sa vie pleinement n’est certes pas facile, mais c’est accessible à tous. Cela commence par une prise de conscience, honnête et authentique, de qui nous sommes et de ce que nous désirons, au plus profond de notre être, réaliser durant cette existence. Pour cela il faut d’abord oser se dévoiler, être vulnérable, et se regarder droit en face dans le miroir. Cesser de se mentir et se raconter des histoires, car on sait très bien, au fond de soi, ce qui ne va pas et ce que l’on doit faire pour y remédier.

A ce sujet j’aime beaucoup la fameuse prière de sérénité :

 

Pour ma part, je croise souvent parmi mes clients des personnes qui apprennent à éveiller cette sérénité, ce courage et cette sagesse. Une étape à la fois, un repas sain et un geste de santé à la fois, elles apprennent à mieux se connaître, et à mieux s’apprécier ! La guérison est un beau et long chemin de vie.

Pour mieux comprendre toutes les possibilités dont le corps dispose pour guérir naturellement, Lissa Rankin s’est lancée dans des recherches pointues. Elle a minutieusement analysé toutes les études cliniques publiées sur les nombreux cas de rémission spontanée. Elle a découvert des pistes intéressantes qu’elle explique dans son livre « Mind Over Medicine » (Au delà de la médecine, notre esprit). Elle y dévoile également un protocole très inspirant sur comment devenir son propre médecin. Je vous en parlerai plus longuement dans mon prochain article ! Retrouvez-moi donc ici la semaine prochaine.

 

 

Vous trouverez la version française de ce livre ici: “Quand le pouvoir de la pensée l’emporte sur les médicaments”

En attendant, ne manquez pas de partager ici vos propres expériences de guérison inattendue et ce que vous avez fait dans votre vie pour guérir ? Merci pour vos partages qui sont infiniment précieux !

Liens

Le site de Lissa Rankin

Le site de son livre Mind Over Medicine, un livre best-seller du New York Times

 

Ma série d’articles sur la guérison :

La guérison, partie 1 : La vérité qui choque

La guérison, partie 2 : L’homme qui survécut 40 ans à son diagnostic

La guérison, partie 3 : Les effets délétères du stress

La guérison, partie 4 : Les capacités innées d’auto-guérison

La guérison, partie 5 : Le Cairn de la pleine santé

La guérison par la méditation

 

Vidéos

Conférence TEDx Talk : The shocking truth about your health (« La choquante vérité à propos de votre santé »)

Conférence Google Talk : Mind Over Medicine: Scientific Proof You Can Heal Yourself (« L’esprit avant la médecine: La preuve scientifique que vous pouvez vous auto-guérir »)

Conférence lors du 2e Congrès Européen de psychologie énergétique

 

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7 thoughts on “La guérison, partie 1: La vérité qui choque!

  1. Bonjour ,

    Je souhaiterais vous dire ceci : bien sur , l’alimentation est importante . Mais vous pouvez manger les meilleurs aliments du monde , si votre respiration n’est pas bonne , votre sante ne sera pas bonne . J’en suis un exemple parfait . C’est votre feu digestif qui est primordial , c’est a dire la facon dont vous digerez les aliments. Et votre digestion est aussi conditionnee par la respiration de meme que vos pensees. Nous peuples modernes sommes en manque de CO2 qui permet l’apport parfait de l’O2 dans les cellules . On appelle cela l’effet de Bohr . Le bouddha a dit : si tu suis ta respiration , tu sors de la souffrance. Tout cela est tres simple et ne coute rien , mais personnd ne veut y croire et pourtant…

  2. Bonjour Amy, très sympa cet article, intéressant, ouvert d’esprit et tout à fait en accord avec ma vision holistique de la santé. Un point de vue que je pense essentiel pour des professionnelles comme nous de l’Alimentation santé ! J’essaierai de pousser un bout jusqu’en suisse la prochaine fois que je vais dans les Alpes, ça serait tout de même bien que je fasse enfin ta connaissance 🙂 Tout de bon en attendant, mille bises, Murielle du Portugal.

  3. Ce que je viens de lire correspond tout à fait aux apports de mon expérience personnelle.
    Je viens de dire à mon voisin de 80 ans épuisé après un travail qu’il s’était imposé (comme à 40 ans) : “ce n’est pas le corps qui doit suivre le mental, mais le mental qui doit suivre le corps, écoute ton corps d’abord”.
    Cette écoute lorsqu’on approfondit, est la véritable spiritualité, le maître étant en chacun de nous. Un bébé, un mourant, les animaux et les plantes sont autant d’enseignants silencieux.
    Apprendre à se “reconnecter” au véritable Soi par l’attention au corps profond et la présence (aussi) continue (que possible) à l’instant présent et l’acceptation de ce qui est, est un puissant remède.

  4. Bonjour Amy,
    Mille mercis pour vos guidages de santé ! C est vraiment précieux. Je vous livre mon témoignage. Jusqu’en 2011, je vivais à Paris en stress continu. Relation de couple compliquée. J’avalais des médicaments contre hypertension, cholesterol, j’étouffais avec la pollution, quelques crises d angoisse… J étais au bord… au bord. Je ne voyais qu’une issue LA MORT si je devais continuer ainsi ma vie. Ressentant tout cela, j ai tenté de négocier avec mon mari de changer de vie. On verra ça dans quelques années, me répond-il. J ai compris que j’étais seule à sentir mon corps. Mes symptômes ont malheureusement au fil du temps fini par être interprétés comme des caprices par beaucoup dans mon entourage. Même par mon mari que je surprenais à en parler à nos amis en ces termes. L’étau se referme. J’ai compris à ce stade qu’il n’y avait que moi pour me sauver, que je ne pouvais attendre que de moi une solution. Alors j’ai décidé de ME SAUVER LA VIE. Après moult recherches, j’ai réservé un petit appartement pour 3 semaines à Toulouse. Je suis partie. Dans le TGV Paris-Toulouse, j ai fait la connaissance de Chantal qui m’a parlé de sa passion du tango et m’a indiqué un bon cardiologue. Au bout d’un mois à Toulouse, j avais commencé à tisser des liens. Cours de tango, marche, randonnée. Ma nouvelle vie était une révélation. Du pur bonheur. Produits de petits producteurs bio. J’étais légère. Au bout d’une année, ma tension tombe à 10. J’ai cessé tous les médicaments. Mes amis de Toulouse mangent prévention-santé. Je suis bien entourée. J y suis restée 6 années. Bien sûr, mon mari m’a rendu régulièrement visite et moi aussi je retournais une fois par mois à Paris. Ça n’a pas été facile. Bien sûr. Mais face à ce bien-être total… Des amis de Paris ne se cachaient même plus pour me critiquer. Chacun voit midi à sa porte, n’est-ce pas. 2020, mon mari et moi avons une maison dans les Pyrénées. Nous y sommes régulièrement. Je n’ai aucun traitement. Mon traitement se résume au sport, à l’alimentation et au bien-être que j’ai construit avec ma famille, mon activité d’écriture, mes amis, le tango (que j ai dû arrêter, coronavirus oblige)… Seulement voilà, en 2020, des amies opposées à ma “mauvaise conduite d’alors” sont à présent confrontées (oui des femmes qui n’osent pas) à des cancers… une m’a dit : tu as du cran, comment t’as fait, moi je n ‘ose pas… mais j’y pense. Une autre amie m’avait exposé sa relation abusive avec son mari. Alors tu veux en faire quoi ? De toute façon m avait-elle répondu, je ne vais pas vivre longtemps. À ce moment-là, elle n’avait que 55 ans et étais en bonne santé. Et je voulais la bousculer un peu, lui faire prendre conscience de sa situation : quoi! Tu es lâches! Tu préfères que la mort décide pour toi!? Quand 2 ans plus tard, elle tombe malade d’un cancer. C’est elle qui s’est souvenue de nos échanges d’alors. Mon amie est morte.

    • Un très grand merci du fond du coeur, Cadostin, pour votre témoignage très touchant. Il montre à quel point de nombreuses personnes créent leur propre maladie faute d’implication, de connaissances et de confiance en eux-mêmes! Et bravo pour votre courage et votre énergie sur ce chemin inspirant de prise en mains de votre propre santé, malgré l’environnement et le manque cruel de conscience collective. Ce peut en effet être un chemin de grande solitude, mais nous sommes de plus en plus nombreux sur ce chemin, j’ai donc beaucoup d’espoir! Belle continuation à vous, Amy

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