Etes-vous flexitariens ?

Quand je dis que j’enseigne l’alimentation crue, la première question que l’on me pose est : « Alors, vous mangez tout cru tout le temps ? ». Et c’est bien naturel… on imagine toutes sortes de choses quand on ne connaît pas. Et la tendance est, il faut bien l’avouer, de mettre des étiquettes sur les personnes, sans doute car cette classification permet de mieux appréhender les différences.

En effet, j’enseigne l’alimentation crue et tous ses bienfaits, pourquoi, comment faire, etc. J’aspire à inspirer de plus en plus de gens à essayer le cru, à l’adopter en partie ou totalement. Il tient à chacun de voir ce qui marche pour lui. Le courant que j’enseigne est bien le courant « Raw Vegan » soit crudivore végétalien. Ce qui signifie manger des fruits, légumes, graines et céréales germées, algues, etc. – la liste n’est pas exhaustive car le monde végétal est abondant.  Mais cela signifie aussi que ces préparations sont exemptes de protéines animales, produits laitiers, gluten, sucres raffinés, mauvaises graisses, édulcorants artificiels, additifs chimiques, etc. – la liste n’est pas non plus complète, tant les sources de toxines dans l’alimentation moderne sont nombreuses. Et le cru se veut simple, propre, naturel.

Alors, oui, manger cru le plus possible est le message principal que je cherche à faire passer. Mais dans mes cours, et dans mes articles, j’explique que je ne suis moi-même ni végétarienne, ni végétalienne, ni crudivore du reste ! Les étiquettes alimentaires ne me parlent pas, car nos choix alimentaires peuvent évoluer au fil des années, et au fil des jours tout simplement ! Je privilégie le cru, car je sais que le cru est ce qui me convient le mieux, mais cela ne m’empêche pas de manger de tout, même de la viande, du poisson, des céréales cuites etc. Je mange un peu de tout, et je peux aussi m’intégrer dans toute situation sociale sans problème. Je sais comment me remettre en forme suite aux écarts ou abus. Seule, je mange tout cru ; en famille, le plus de cru possible ; et partout ailleurs je fais au mieux avec ce qui se présente ! Voici en quelque sorte mon expérience personnelle. J’espère que cela vous encourage à trouver votre propre équilibre alimentaire, qui par ailleurs va évoluer tout au long de votre vie.

Les étiquettes pour définir nos choix alimentaires

Je n’aime pas beaucoup les étiquettes, mais en voici une qui me plait davantage que les autres, sans doute car elle représente mieux mes choix : Flexitarien. Le flexitarisme est un nouveau mot qui décrit une pratique qui fait de plus en plus d’adeptes. Le principe est de privilégier le mode végétarien le plus souvent possible, mais sans exclure une consommation minimale de viande – par respect pour sa propre santé, pour les animaux et pour la planète. Une approche souple et, flexible.

Je croise beaucoup de flexitariens, conscients ou non de l’être, et c’est tant mieux ! Qu’importe le mot que l’on utilise, ces étiquettes ne sont pas indispensables, mais elles permettent de mieux comprendre ce nouveau courant alimentaire qui repose sur des choix conscients et réfléchis. Il s’agit de personnes qui font attention à ce qu’elles consomment, mais qui ne sont ni rigides ni exclusives dans leurs choix. Elles sont soucieuses de leur santé, souvent à la recherche de leur équilibre, curieuses d’en savoir plus, et suffisamment motivées pour changer leurs habitudes, si besoin. Mais elles n’entrent pas dans les catégories traditionnelles.

Que mange un flexitarien qui privilégie le cru ?

Cette description correspond assez bien à mon approche actuelle. Et voici ma réponse : Avant tout des fruits et légumes crus, des graines et oléagineux, des graines et céréales germées, des produits fermentés, des huiles de première pression à froid (tous les jours), des œufs, des légumineuses germées, des céréales non raffinées (3-4 fois par semaine), et de temps à autre, en petites quantités, de la viande et du poisson sauvages ou de grande qualité, des fromages et yaourts de préférence crus ou de brebis ou de chèvre (2-3 fois par semaine). Je n’exclus pas pour ma part du vin en modération, mais l’alcool en général, le café et toutes les boissons sucrées industrielles sont exclus.

Ainsi je vous encourage tous à trouver les aliments, les combinaisons et les modes de préparation qui vous conviennent. N’oubliez pas que chacun est unique et a des besoins uniques! L’important est de soulager la digestion afin de permettre une meilleure élimination et ainsi de libérer une plus grande énergie, et d’alléger l’apport alimentaire pour que le corps puisse fonctionner de manière optimale. Adopter une part de cru élevée dans son alimentation est un moyen sûr d’y arriver. Alors n’attendez plus, et commencez, un plat à la fois !!

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13 thoughts on “Etes-vous flexitariens ?

  1. Flexitarien …….j’aime bien ce nouveau mot. Ton message Amy me rejoint. Le plus de cru possible, mais garder la souplesse et l’ouverture. Merci pour ton témoignage et pour tout ce que tu transmets. Bien cordialement.

  2. Bonjour !
    Je me permets un petit commentaire car une petite faute de frappe vous fait dire, à un moment de l’article, exactement le contraire de ce que vous voulez transmettre je crois. J’ai noté :
    “Je manque un peu de tout”
    à la place de “je mange un peu de tout”, je crois 🙂

    Bonne continuation 🙂

  3. Je suis végétalien depuis longtemps, essentiellement par amour de la nature et du monde animal. et Je pense que lorsqu’on a compris à quel point la consommation de viande et de sous-produits animaux est une source de souffrance et de déséquilibre écologique, on ne peut que switcher avec bonheur vers une alimentation entièrement végétalienne. Flexitarien… c’est beurk, c’est comme croire qu’on peut être beau en étant obèse, c’est fermer ses yeux et sa conscience pour justifier des croyances obsolètes, tant sur le plan de la santé que sur celui de l’écologie, pour jouer à quoi… à la tolérance? à la souplesse face à la “rigidité”?.. car c’est “être rigide” que de ne plus vouloir participer à la bêtise et à la lâcheté qui détruit la planète, quand on sait que la production de viande et de produits laitier produit plus d’effet de serre que toute la circulation automobile et aérienne du monde?… sans compter le désastre pour la santé humaine!
    Bien sûr, manger cru est l’idéal… mais pourquoi tous ces mélanges? Pourquoi vouloir avaler ensemble de merveilleux composants qui ont pour chacun une saveur prticulière… sans parler de leurs processus de digestion qi sont souvent contradictoires… C’est dommage… mais apparemment, en surfant sur les modes en cours, vous semblez avoir trouvé un bon filon…. Bon, allez, mieux vaut ça que la cuisine de grand-mère!

    • En cette ère de globalisation où ce qui vient d’arriver à l’autre bout de la planète nous parvient en temps réel sur nos écrans, nous ignorons bien souvent ce que se déroule sous nos propres yeux tout près de chez nous !
      Il y a de quoi être scandalisé par des articles alarmistes et effectivement inquiétants sur les industries et élevages sans foi ni loi qui existent dans le monde. Pourquoi n’avons-nous jamais d’informations sur nos belles fermes agricoles autour de chez nous, qui produisent d’excellents produits végétaux et animaux dans le respect et la meilleure alimentation de ces derniers. Manger ou non des animaux est une question de choix personnel mais il existe encore des moyens éthique pour en user avec sagesse et/ou en période de froids. Ceci récompense le travail acharné de nos agriculteurs de villages qui travaillent beaucoup et gagnent peu car ballottés par les grands gestionnaires économiques et politiques des marchandises, quotas et autres… comme je disais, pour moi un bon lapin fermier occasionnellement est un plaisir multiple pour participer au commerce local et faire vivre mes voisins.

  4. Bonjour Amy
    ❤️??
    J adore ce terme de flexitarien … merci pour cet article.
    Pour moi le flexitarisme c est adopté un mode de vie personnelle qui tient compte de son ressenti. Qui écoute son corps et le nourrit par des apports sains et le plus naturel possible en tenant compte de la proximité et qui ne se coupe pas de son entourage parce que le partage convivial d un repas est une source de vie… la fondue ne crée t elle pas la bonne humeur ??
    Au plaisir de te lire ou te rencontrer
    Annik

  5. Oui, question de choix, pourquoi se priver d’un poulet fermier ou un lapin élevé dans le respect de tous chez l’agriculteur local, ou une poule à soupe plutôt que de les envoyer aux industriels qui en feront de la cochonnerie ? Ces gens travaillent beaucoup pour gagner durement leur vie et j’aime favoriser le commerce loyal et local ! Idem pour le poissonnier du lac Léman qui vend sa pêche du jour au marché local, il n’y a pas de pêche plus respectueuse et minime en quantité, ni plus fraîche et locale que ça. Ces marchés locaux vendent également tous les fruits et légumes de saison que j’affectionne particulièrement en redécouvrant les éléments “en leur saison” ! Pas question d’acheter les asperges du Mexique en février ou les fraise de Pétaouchnoque toute l’année. Ces choses ont un bilan carbone lourd et sont sans saveur ni intérêt nutritionnel 🙁
    Merci pour tes confidences et cet article intéressant dans la variété et le sage équilibre.

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